L’eau selon la naturopathie (partie 5) – Composition de l’eau que nous consommons et ses effets sur l’organisme

Les médecines naturelles s’attachent tant à la quantité qu’à la qualité des apports hydriques, afin de prévenir la maladie et de potentialiser la santé.

Samedi dernier, nous avons vu en quatrième partie de cet article, Combien et quand boire. Nous concluons aujourd’hui cette série d’articles consacré à l’au avec un dernier chapitre : La composition de l’eau que nous consommons et ses effets sur l’organisme.

L’eau du robinet

Aux fortes charges de minéraux contenus dans les eaux du réseau des régions calcaires s’ajoutent les polluants et les produits servant à désinfecter l’eau. L’eau est, en effet, stérilisée à grands coups de chlore et d’ozone, produits hautement oxydants et néfastes pour la qualité de notre terrain. L’aluminium, utilisé pour rendre l’eau plus transparente, est largement impliqué dans les maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer. Selon Henri Pezerat, toxicologue et directeur de recherche honoraire au CNRS. « Plusieurs études épidémiologiques ont en effet conclu à une augmentation notable de l’incidence de la maladie d’Alzheimer avec une concentration anormalement élevée de l’aluminium dans l’eau ».

Il subsiste, bien souvent après le traitement des eaux, des pesticides, des nitrates, des métaux lourds comme ceux provenant des vieilles canalisations en plomb et dissout par certaines eaux « agressives », des produits radioactifs, des bactéries, des virus ainsi que des résidus d’antibiotiques, de médicaments et des traces hormonales. Une bonne partie des médicaments et hormones que nous assimilons est éliminée dans les urines, elles-mêmes présentes dans les eaux usées puis retraitées.

Le calcaire de l’eau

S’il est aisé pour la plante d’absorber les minéraux issus du sol, il en est tout autrement pour l’homme. L’être humain doit passer par le monde végétal ou le monde animal pour pouvoir absorber de façon optimale ses minéraux.

Ainsi mieux vaut consommer des amandes, des légumes verts à feuilles voire raisonnablement des produits laitiers pour fournir à notre corps le calcium dont il a besoin plutôt que de l’eau calcaire ! A contrario le calcaire, substance inorganique , qui est un carbonate de calcium ne peut être absorbé par l’homme en l’état. Pire il entrerait en compétition avec le calcium organique issu du monde végétal ou animal, limitant son absorption.

Si le corps n’assimile pas le calcaire, il devra l’éliminer. Tant que les quantités absorbées ne dépassent pas les capacités fonctionnelles du filtre rénal tout va bien. En cas de saturation, le corps devra se contenter de le stocker. Le professeur LC Vincent relate des cas illustrant ceci : au Liban dans une région très calcaire un homme souffrait d’une telle douleur cardiaque qu’il dut se faire opérer pour survivre. A l’opération le chirurgien fut fort surpris de voir que son cœur était en fait enfermé dans une gangue de calcaire. Après retrait de celle-ci le patient put revivre normalement. Par ailleurs, le docteur Pierre Bressy fait le lien entre les excédents de minéraux de l’eau et les dépôts présents dans les vaisseaux sanguins lors de maladies cardio vasculaires.

Quid de l’eau minérale ?

Les eaux minérales font vivre les grands groupes de l’agroalimentaire plus qu’elles nourrissent notre santé ! En effet, en plus de leur prix 200 à 300 fois supérieur à celui de l’eau du robinet, elles possèdent des minéraux qui n’ont une action bénéfique que lorsqu’elles sont prises à la source. C’est l’empreinte énergétique, mémoire des lieux harmonisés qu’elles ont traversés, qui fournit des minéraux « vivants ». Aussi une eau trop minéralisée possède des inconvénients proches de ceux évoqués à propos du calcaire.

Les eaux de source qui possèdent une faible minéralité, inférieure à 150 mg par litre, sont plus satisfaisantes à condition de répondre aux critères suivants. Le professeur Louis-Claude Vincent a longuement étudié l’importance de la qualité de l’eau dans l’évolution des maladies chroniques, dégénératives comme le cancer, ainsi que leur incidence sur la qualité de notre terrain. Il a pu établir qu’une eau bonne pour la santé, c’est-à-dire qui ne fera pas le lit du développement dans notre corps de virus, de bactéries, de champignons ou de maladies, devait être légèrement acide (pH entre 6 et 7), peu minéralisée, autrement dit contenant moins de 120 mg de résidus secs par litre à 180 °C, ayant une résistivité située entre 6 000 et 100 000 ohms et légèrement réductrice (rH2 entre 24 et 28), c’est-à-dire à l’opposé des eaux du robinet oxydées, traitées par le chlore. Ces indications figurent normalement sur les étiquettes des eaux en bouteille. Or, si certaines bonnes eaux de source satisfont à ces points, elles restent néanmoins chères, conditionnées en bouteilles de plastique (pas toujours recyclé) et leur usage est souvent limité à l’eau que nous buvons.

L’eau filtrée par osmose inverse

Filtrer l’eau du robinet par un filtre à osmose inverse possède l’avantage de créer une eau pure, puisque seules les molécules d’eau et quelques minéraux passent la barrière très sélective du filtre et répondent aux critères de la bioélectronique de Vincent. L’eau perd son côté alcalin et oxydé et augmente sa résistivité. Il ne reste plus qu’à la réinformer correctement, en l’exposant par exemple quelques heures à la lumière ou au soleil dans un bocal en verre, pour lui redonner sa bonne structure moléculaire.

Ainsi se termine cette série de 5 articles consacrée à l’eau !
Vous pouvez lire l’intégralité des 5 articles en cliquant sur les liens ci-dessous :
Partie 1 – L’eau selon la naturopathie
Partie 2 – La déshydratation et ses conséquences
Partie 3 – Les effets secondaires de la déshydratation
Partie 4 – Combien et quand boire ?
Partie 5 – Composition de l’eau que nous consommons et ses effets sur l’organisme (article ci-dessus)

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