Et si les ÉPREUVES étaient un CADEAU ?

Stephen Hawking est paraplégique, il a subi une trachéotomie ; cela ne l’a pas empêché d’être l’auteur de nombreux best-sellers.

Philippe Croizon, électrocuté par une décharge de vingt mille volts, a été amputé des quatre membres ; cela ne l’a pas empêché de traverser la Manche à la nage et de préparer un projet pour parcourir le Dakar.

Nos imperfections ou nos accidents seraient-ils finalement des bénédictions ?

Et vous, quels cadeaux vous ont finalement apporté vos épreuves ?

Je vous souhaite une agréable journée,
Ludovic

S’AMUSER et faire ce qui nous plait

Après mes difficultés professionnelles, j’ai réellement compris que le but de la vie n’était pas de réaliser des objectifs matériels, mais de ressentir et de vivre la joie au quotidien. J’ai donc commencé à faire de plus en plus de choses qui m’apportent de la joie, en pensant à un adage confié par un maitre : « si ce n’est pas amusant, je ne le fais pas ».

Pour ma part, lorsque je marche dans la nature, je connais la joie. Lorsque je suis en famille, décontracté, je connais la joie. Lorsque je conceptualise un projet porteur de sens, je connais la joie. Quand j’aide les autres à se réaliser, je connais la joie.

Et vous, qu’est-ce qui vous apporte de la joie ?

Belle journée,
Ludovic

POURQUOI S’INSPIRER de la NATURE ?

En observant la nature au travail, nous pouvons remarquer qu’elle suit le chemin de non-résistance : l’arbre ne lutte pas pour pousser, il pousse ; les poissons ne résistent pas au courant, ils nagent et suivent le courant. La nature fonctionne sans effort, sans difficulté, spontanément. Quand on recherche le pouvoir et le contrôle sur les autres ou sur ses propres actions, on force les choses et on finit par s’épuiser.

Deepak Chopra, classé parmi les 100 personnalités marquantes du siècle par « Time magazine » parle du principe de « faire moins et accepter plus ». Il préconise de mettre en œuvre le précepte suivant : « Aujourd’hui, j’accepterai les personnes, les situations et les circonstances telles qu’elles se présenteront ».

Par exemple : mon vol Biarritz-Paris a deux heures de retard. Dans un premier temps, je m’énerve, je pense à tous les rendez-vous que je vais devoir décaler… Et finalement, je décide d’accepter la situation, de me détendre. Je m’installe alors confortablement au bar de l’aéroport, et je réussis à décaler facilement mes rendez-vous. Tout se déroule parfaitement bien. La situation aurait certainement été bien différente si j’étais resté tendu et nerveux.

En acceptant les choses comme elles sont, et non pas comme on voudrait qu’elles soient, l’effort n’est plus à faire : les évènements glissent naturellement.

Et vous, acceptez-vous les choses comme elles se présentent ?

Bonne journée,
Ludovic

PASSONS à l’ACTION

Il peut nous arriver de passer en boucle des actions que nous souhaitons réaliser : « je vais pratiquer régulièrement la méditation », « je vais faire du yoga », « je vais faire plus de sport », « je vais perdre du poids », « je vais lancer un projet pour aider les autres »… il peut nous arriver de critiquer les personnes qui nous gouvernent, notre système économique et financier, les grandes entreprises, souvent à juste titre, mais la question que je me pose systématiquement est : « quel est le premier pas que je réalise, qu’est-ce que je fais à mon niveau pour changer les choses ? ». Alors pourquoi ne pas changer dès aujourd’hui ?

Car lorsque nous entendons l’appel et passons à l’action, le sentiment de satisfaction qui nous habite est total. Étonnamment, lorsque l’on choisit de suivre ses passions avant de chercher la sécurité ou l’aisance matérielle, on obtient tout cela à la fois. Richard Branson, le créateur de Virgin, illustre bien ce processus quand il déclare : « Mon but n’était pas d’être riche. Dans la vie, je voulais m’amuser et relever des défis, et c’est encore ce que je veux… et j’ai découvert que si je m’amuse, l’argent suit. »

Ne passons pas à côté de notre vie. Nos peurs ne doivent pas nous empêcher d’agir, de poser des actes à la hauteur de notre ambition. Pour nous y aider, engageons-nous sans tarder. Car en nous investissant totalement, nous mettons toute notre attention à la réalisation de notre projet, et tout se met en place avec une grande facilité.

Et vous, passez-vous à l’action pour vivre vos passions ?

Je vous souhaite une excellente journée,
Ludovic

Écoutez-vous vos INTUITIONS ?

Après mes difficultés professionnelles, je ressentais que je devais changer de vie. J’avais une grande expérience en immobilier et en hôtellerie ; la sécurité et la logique auraient voulu que je rebondisse dans cette voie. Pourtant, mon intuition me poussait totalement à participer à la création d’un monde meilleur en aidant les autres à trouver leur place.

Écrire des livres (voir www.ludovic-breant.com), créer un blog : cela me semblait totalement inaccessible, mais j’ai senti un appel et une grande force me poussant à réaliser ce défi, indépendamment de tout le reste.

Pour trouver sa mission de vie, il n’est pas utile de se comparer aux autres : chacun d’entre nous a sa singularité et, même si d’autres personnes développent déjà la même activité, peu importe, nous saurons y apporter notre différence. Notre mission de vie consiste à oser laisser émerger ce que notre cœur nous dit.

Amma, par exemple, parcourt le monde pour faire des câlins. Elle aurait pris plus de 33 millions de personnes dans ses bras afin d’alléger leurs souffrances. Bien que dans sa communauté les femmes ont l’interdiction de toucher les hommes, Amma les étreint : malgré de fortes oppositions, elle a simplement suivi l’appel de son cœur.

Et vous, écoutez-vous vos intuitions ?

Je vous souhaite une agréable journée,
Ludovic

Avez-vous trouvé VOTRE VÉRITABLE VOCATION ?

Mère Térésa ou Sœur Emmanuelle ont pleinement vécu leur vocation en aidant les plus démunis. De la même manière, chacun d’entre nous peut vivre sa vocation et apporter sa contribution à un monde meilleur en activant au mieux ses talents.

N’ayons pas peur de créer de nouveaux métiers ou services, de nouveaux modèles économiques plus durables, de nouvelles manières plus équitables de gagner de l’argent ; participons à la création d’entreprises plus humaines dont le profit n’est pas la seule motivation.

Et vous, avez-vous trouvé votre véritable vocation ?

Bonne journée,
Ludovic

S’OUVRIR AUX AUTRES et prendre du recul

Il existe de nombreuses manières de se reconnecter à notre source, à la dimension qui nous dépasse. Nous pouvons communier avec la nature, méditer, pratiquer un sport ou une activité artistique, rire… En pratiquant l’une de ces activités, nous nous élevons pour entrer en communion avec la vie. J’émets une idée : il n’existe pas d’être mauvais mais seulement des personnes coupées de leur source. En développant cette réflexion, il serait donc inutile de punir un criminel, mais il serait plus adapté de lui offrir de l’amour pour l’aider à se reconnecter à son être originel, qui est bon par nature. Mais notre société n’est peut-être pas encore prête à cela… Pourtant, pour les écritures bouddhiques, « ton pire ennemi est ton meilleur ami ». Selon les évangiles, « aime ton ennemi comme toi-même ».

S’ouvrir aux autres permet d’envisager la vie sous un angle nouveau, par exemple en rencontrant une fois par semaine des personnes qui n’ont rien à voir avec notre profession ou nos centres d’intérêt. Sortir de sa zone de confort, voyager, partir à la rencontre de nouvelles cultures, sortir, écouter une conférence : toutes ces activités permettent de s’ouvrir.

Pour ma part, j’ai pu appréhender la vie de manière différente grâce à la rencontre des populations africaines : au Sénégal, au Burkina Faso, à Madagascar, au Cap Vert. Dans les campagnes de ces pays, la vie est en effet rythmée par les saisons et s’écoule paisiblement sans inquiétude pour l’avenir.

À Ouagadougou en particulier, notre entreprise a développé un concept de construction d’habitations en matériaux locaux. Nous avons construit cinq maisons témoin. Etonnamment, malgré le désordre apparent et la décontraction de mes interlocuteurs burkinabais, les maisons se sont construites à peu près dans le temps imparti. Malgré la difficulté quotidienne, le calme et l’aspect détendu de mes interlocuteurs m’ont fait prendre conscience de l’importance de ralentir mon rythme de travail et de profiter de la vie…

Et vous, prenez-vous du recul dans votre vie agitée ? Rencontrez-vous de nouvelles personnes ?

Je vous souhaite une bonne journée,
Ludovic Bréant

Peut-on se LIBÉRER du JUGEMENT et du regard des autres ?

Je consacrais une bonne partie de mon temps à juger les autres, et à me juger. Dans toutes circonstances, une petite voix me disait : « Il n’a rien compris », « Il n’est pas assez comme ceci ou trop comme cela ». Je jugeais les autres : mes proches, mes enfants, ma famille, mes amis, les personnalités politiques… Je jugeais mon pays, les classes sociales, ma religion…

Et je me jugeais aussi constamment : mon apparence, la distance que je mettais par rapport aux autres… Le monde est le miroir de nous-mêmes, et je craignais fortement les jugements des autres : « Qu’est-ce qu’ils vont penser de moi si je ne réussis pas ? », « Qu’ont-ils pensé de moi pendant mon intervention »… ?

Un beau jour, j’ai fini par comprendre en pratiquant mon jogging du matin : tant que je n’aurai pas travaillé sur ma peur du jugement et de la culpabilité, je continuerai d’être la cible de jugements.

Faisons de chaque jugement que nous manifestons une occasion d’observer ce qui se passe en nous.

De vôtre côté, êtes-vous parvenu à vous libérer du jugement des autres ?

Belle journée,
Ludovic

Pourquoi devons nous CESSER de RÉSISTER ?

Avant mon dépôt de bilan, j’ai tenté de résoudre les premières difficultés, de trouver des solutions pour les écarter. Je me suis battu tous azimuts pour les éloigner. Je pensais pouvoir renverser le cours des choses par ma volonté. J’étais bien présomptueux…

Dans la difficulté, j’avais tendance à me tourmenter et à ruminer les problèmes. Il me semblait qu’il n’était pas digne d’avoir des pensées positives pendant ces périodes.

Un travail sur moi m’a permis de comprendre que mon raisonnement était absurde. En effet, résister au courant de la vie entraîne des tensions, des pertes d’énergie, des blocages, des contrariétés, des difficultés supplémentaires.

Exemple : un prêt de 3 millions d’euros
En 2010, pour tenter de sauver mon groupe, j’initie un prêt de restructuration adossé à des actifs immobiliers personnels. Les difficultés se multiplient, rien n’est fluide, l’accord se fait attendre plusieurs mois. En forçant les choses, je réussis à obtenir ce prêt, qui ne sert finalement qu’à repousser le dépôt de bilan de quelques mois. Si j’avais lâché prise, j’aurais évité de perdre trois millions d’euros, et j’aurais évité plusieurs mois de tension et de souffrances inutiles.

J’ai compris plus tard ce qu’il suffisait de faire : cesser de s’agiter dans tous les sens et de résister…

Et vous, acceptez-vous la vie comme elle vient ?

Je vous souhaite une belle journée,
Ludovic

La GRATITUDE au quotidien

J’ai partagé cette pratique avec mes enfants en instaurant un rituel du soir : avant de se coucher, ils devaient me donner trois événements de la journée qui méritaient d’être célébrés. Cela leur permettait de partager des événements agréables de la journée et de s’endormir sur du positif.

Dans le domaine professionnel, j’ai pris l’habitude de commencer les réunions en faisant un tour de table des succès engendrés depuis la réunion précédente avant de passer en revue les problèmes à régler.

Le fait de célébrer et de déclarer à haute voix des actions positives passées renforce le pouvoir de création à venir. De la même manière, mes réunions se terminent par des annonces positives concernant l’avenir, le fait d’annoncer des objectifs enthousiasmant permettant d’ouvrir le champ des possibilités.

Pratiquez-vous la gratitude au quotidien ?

Je vous souhaite une bonne journée,
Ludovic