ARGENT ET ALTRUISME

De plus en plus, les ressources s’orientent vers des idéaux plus nobles. L’argent doit en effet être utilisé au bénéfice de la vie, de notre planète et des générations futures.

L’argent est énergie de vie. Si notre seule intention est de garder le nôtre et de l’accumuler, nous empêchons cette énergie d’arriver dans notre vie. Au contraire, nous devons favoriser sa circulation.

En donnant à notre argent la couleur de notre âme, nous révélons aussi qui nous sommes, notre amour, notre cœur, notre parole et notre humanité.

Et vous, quelle est la place de l’altruisme dans votre vie ?

Je vous souhaite une belle journée,
Ludovic

Notre RÉALITÉ dépend-elle des CIRCONSTANCES EXTÉRIEURES ?

L’un de mes collaborateurs, constamment dans une attitude négative, attirait sans cesse des catastrophes. Il ne se rendait pas compte que c’était lui qui drainait cela. Il parlait fréquemment de maladie, de cancer, et c’est ce qu’il a fini par créer pour lui-même. En sa compagnie, je me sentais vidé de mon énergie et sans joie. Après avoir tenté de changer son état d’esprit sans succès, je lui ai fait comprendre que sa place n’était plus dans notre entreprise.

À l’inverse, une autre collaboratrice était toujours optimiste ; en sa compagnie, je me sentais bien, plein d’énergie : c’est l’effet d’une attitude optimiste.

On nous apprend dès notre plus jeune âge que la cause de ce qui nous arrive se trouve en dehors de nous. Mais notre réalité ne dépend-elle pas plutôt de ce que nous sommes, de ce que nous dégageons ? Dans ce cas, nous avons le pouvoir de transformer notre réalité.

Et vous, créez vous consciemment la vie que vous souhaitez ?

Je vous souhaite une agréable journée,
Ludovic

COMMENT DONNEZ-VOUS ?

changement

En matière de don, nous devons prendre garde à notre manière de faire. Chercher à atteindre le bonheur, la paix, la joie aux dépends des autres – en les ignorant ou en ignorant leurs besoins – n’est pas un signe d’évolution personnelle. Avant de se donner à soi, il convient de se poser la question de ce qu’on peut donner à un autre…

Le plus important est l’intention cachée derrière le don : les personnes qui offrent « à reculons », en ayant l’impression de perdre quelque chose, ne fournissent pas d’énergie à leur don ; à l’inverse, quand le don vient du cœur, et que l’intention est de créer de la joie et du bonheur, le retour reflète cette intention.

Et vous, quelle est votre intention quand vous donnez ?

Bonne journée,
Ludovic

REMERCIER CE QUI NOUS ARRIVE, négatif ou positif

Lorsque l’expérience ne correspond pas à ma demande, je remercie malgré tout. Je me dis que ce résultat me réserve un cadeau qui ne m’est pas encore révélé. Par exemple, lorsqu’une banque a refusé le crédit de restructuration dont j’avais « absolument » besoin, j’ai remercié l’Univers et, quelques semaines plus tard, une solution beaucoup moins onéreuse m’est apparue.

J’ai remarqué que des événements passés qui, sur le moment, me paraissaient négatifs, se sont en fin de compte révélés positifs. Par exemple, ma première affaire, un parc de loisirs-restaurant-discothèque acheté en Normandie, ne m’a pas fait gagner d’argent et a été la source de nombreuses préoccupations. Mais il m’a permis de rencontrer la femme de ma vie et mère de mes cinq enfants.

Pour moi, tout mal entraine un bien. Nous pourrions aller jusqu’à remercier dès maintenant pour les événements négatifs qui nous atteignent, même si nous n’en avons pas encore la pleine compréhension.

Faire pleinement confiance à la vie et la remercier pour tout ce qui nous arrive, de positif ou de négatif, revient à suivre le mouvement de l’existence, sans chercher à lui résister.

Et vous, remerciez-vous les événements négatifs ?

Je vous souhaite une belle journée,
Ludovic

Utilisez-vous le pouvoir des AFFIRMATIONS POSITIVES ?

Les affirmations positives permettent de reprogrammer le subconscient en nourrissant l’esprit.

Au quotidien, en répétant des phrases qui représentent ce que nous voulons vivre dans notre vie, nous changeons les pensées négatives ou limitantes que nous avons sur nous-mêmes. Les mots créent notre réalité : en répétant des affirmations positives, nous focalisons notre attention sur nos forces et sur les possibilités que nous offre la vie. De cette manière, nous transformons nos croyances et notre vision de la vie.

Pour développer la confiance en moi, j’ai ainsi pris l’habitude de lire des affirmations positives à haute voix le matin et le soir. J’ai travaillé ces affirmations avec Martine Brillant, auteur de « Je sais… disait la petite fille ».

Par exemple :
– J’accueille la vie. Elle m’offre ce qu’il y a de plus juste pour moi.
– Je fais ce qui est bon et juste pour moi et la vie me donne exactement ce dont j’ai besoin.

Ce type d’affirmation permet de reprogrammer le subconscient en nourrissant l’esprit d’affirmation positive. Et vous, utilisez-vous le pouvoir des affirmations positives ?

Je vous souhaite une belle journée,
Ludovic

Qu’est-ce qu’un MONDE MEILLEUR ?

Cela consiste-t-il pour vous à posséder une belle maison, plus de biens matériels, plus d’argent ? À avoir une vie affective plus épanouie ? À avoir une vie sociale et amicale plus satisfaisante ? À vivre dans un monde plus juste, plus humain, plus équitable ? À vivre dans un monde où les ressources ne sont pas gaspillées, où la nature est préservée ?

En souhaitant participer à la création d’un monde meilleur, nous sous-entendons que le monde actuel n’est pas bon ! Or, si on voit en permanence les mauvais côtés du monde, les aspects négatifs vont finir par envahir tout notre espace.

Et pourtant, en regardant les choses avec un œil différent, nous pouvons voir un monde merveilleux, peuplé de belles personnes. Selon le prisme par lequel nous regardons, nous pouvons contacter chaque jour ce que le monde a de beau : des gestes de solidarité, de la générosité, de l’entraide, du respect, de l’amour, de la joie. N’oublions pas que le monde dans lequel nous vivons est le reflet de l’image que nous en avons.

Et vous, quelle est votre définition d’un monde meilleur ?

Je vous souhaite une agréable journée,
Ludovic

Faites-vous des SUPPOSITIONS ?

Je me suis rendu compte que les intentions que nous prêtons aux autres ne se fondent pas sur ce qu’ils ont réellement fait ou dit, mais sur ce que nous supposons qu’ils ont voulu faire ou dire.

Par exemple, si nous voyons des collègues de travail chuchoter entre eux, nous avons tendance à nous dire : « ils sont en train de critiquer… » ; ou si un autre collègue ne répond pas à notre appel : « il est fâché contre moi ». Mais fonctionner ainsi, ce n’est pas être dans la réalité, c’est simplement faire des suppositions négatives.

Dans ce genre de situation, l’idéal est de questionner l’autre, pour avoir une réponse directe de sa part et ainsi éviter de supposer et d’imaginer. Si ce n’est pas possible, il est préférable de prêter systématiquement une intention positive à autrui. Par exemple, pour les personnes qui font des messes basses entre eux : « ils sont en train de me préparer une belle surprise » !

Et vous, vous arrive-t-il de faire des suppositions ?

Bonne journée,
Ludovic

Vivez-vous CONSCIEMMENT ?

Notre mode de vie contemporain nous pousse à la dispersion. Nous sommes en permanence interrompus par un flot continu d’appels, d’e-mails, de sms, et nous avons pris l’habitude de sauter d’un sujet à un autre, d’une activité à une autre. J’avais par exemple pris l’habitude de répondre le plus rapidement possible aux nombreuses sollicitations dont j’étais l’objet.

Nous avons souvent la tentation de faire plusieurs choses en même temps. J’étais un champion de cet exercice : je mangeais en travaillant, je téléphonais en marchant ou en conduisant, je me rasais en pensant à la journée qui m’attendait. Et pendant de nombreuses années, j’ai vécu tel un robot, préoccupé, tendu, stressé…

Et vous, vivez-vous consciemment ?

Je vous souhaite une belle journée,
Ludovic

Que TRANSMETTRE à nos ENFANTS ?

joie-de-l-enfant

C’est au moment de l’enfance que notre potentiel se déploie, selon notre environnement. Si nous avons été totalement aimés et respectés, si notre entourage a été souple, positif, valorisant envers nous-mêmes, nous avons pu nous construire en pleine sécurité et dans l’amour, tout en développant notre sensibilité, notre ressenti, notre intuition.

Comme c’est le cas pour nombre d’entre nous, ma sensibilité et mon besoin d’amour n’ont pas été reconnus par mon père pendant mon enfance. Mon potentiel s’est donc construit dans la résistance et la force plutôt que dans l’harmonie et la douceur. En réaction à mon éducation, j’ai développé des performances dans le but d’obtenir la reconnaissance pour exister. J’étais totalement dépendant du regard extérieur.

En tant que père, j’avoue avoir régulièrement développé des exigences similaires envers mes enfants. J’étais encore dans mon schéma de peur et de vieilles croyances. A mon tour, je disais : « dépêche-toi ! », « travaille davantage ! », « va tondre la pelouse… ! ». J’avais tendance à faire des reproches à mes enfants ou à être impatient envers eux. Quand j’étais pressé, tendu, énervé, j’avais du mal à ne pas retomber dans mes schémas de contrôle. J’avais tendance à vouloir faire de mes enfants de bons exécutants.

Pour permettre à leur plein potentiel d’émerger, il aurait été préférable que je sois davantage plein d’amour, à l’écoute de mes enfants, sans attente particulière et en leur laissant la possibilité de s’exprimer.

Et vous, que transmettez-vous à vos enfants ?

Bonne journée,
Ludovic

SAVEZ-VOUS TROUVER LA JOIE EN AIDANT LES AUTRES ?

Pour découvrir mon chemin, j’ai entrepris un travail de remémoration : je me suis interrogé sur les instants de pure joie et de pur bonheur que j’avais connus depuis le début de ma vie professionnelle. Cela m’a renvoyé à des moments où j’avais, de manière sincère et sans intérêt particulier, aidé des personnes à se révéler à elles-mêmes, à prendre conscience du potentiel enfoui en elles et des belles choses qu’elles pourraient réaliser, à se dépasser.

Il y a une quinzaine d’années, j’ai notamment vécu cette expérience au Sénégal, lorsque que nous avons financé la création d’entreprise d’un jeune Sénégalais.

Valérie, les enfants et moi faisions du quad dans la brousse et avons sympathisé avec un jeune guide qui rêvait de créer sa société de location de quad. Après réflexion, nous avons décidé de financer son rêve. Malgré les difficultés, nous avons vécu avec lui une expérience humaine très riche, dont nous sommes ressortis grandis.

Et vous, savez-vous trouver la joie en aidant les autres ?

Je vous souhaite une bonne journée,
Ludovic