ACCEPTONS nos ERREURS et nos IMPERFECTIONS

Il est normal de faire des erreurs dans sa vie, et je ne serai jamais parfait. Ma vie a commencé à changer quand j’ai accepté cette idée. A partir de là, je me suis libéré de la pression qui me poussait à rechercher la perfection. Je me suis reconnecté à ce que j’avais profondément envie de faire plutôt qu’à ce que je devais faire.

L’acceptation de mon échec professionnel a été le point de départ d’une véritable transformation. Cela m’a permis de sortir d’un état de tension et de stress. Petit à petit, j’ai changé ma perception des choses et suis devenu plus réceptif aux éléments positifs. Je me suis demandé : qu’y a-t-il de constructif malgré tout dans cette situation ? que puis-je en retirer de bon ?

J’ai compris que je ne pourrai pas trouver la paix intérieure en conservant un ressentiment permanent, en refusant d’accepter mes échecs, en résistant au changement. Au contraire, en acceptant la vie telle qu’elle est, avec ses bonheurs et ses malheurs, ses difficultés et ses joies, j’ai ressenti une grande libération.

Et vous, acceptez-vous vos erreurs ?

Bonne journée,
Ludovic

Notre RÉALITÉ est-elle le MIROIR de notre pensée ?

Dès mon adolescence, malgré mes doutes et mes peurs, j’ai commencé à croire que je pouvais réaliser mes rêves. Afin d’accéder au premier d’entre eux, qui était de m’acheter une moto, j’ai commencé à développer différents petits commerces en parallèle de mes études : j’ai collecté des cartons dans le voisinage pour les revendre au kilo, j’ai vendu des produits cosmétiques en porte-à-porte, j’ai tondu des pelouses…

Certaines personnes, au lieu de se prendre en main, accusent les autres de leur échec : le système, l’État, la malchance… Ces personnes se positionnent en victime dès qu’un malheur arrive. En découvrant à l’adolescence que je serais le seul responsable de mon bonheur, j’ai décidé de devenir chef d’entreprise. Pour moi, l’entrepreneuriat donnait une grande liberté : de décider de mon niveau de revenu, de choisir le secteur d’activité le plus épanouissant pour moi, de ne pas dépendre d’un patron ou de l’État. Et si je commettais une erreur, ou si je faisais un mauvais choix, je le reconnaitrais et me considèrerais comme seul responsable de mon échec.

J’ai pressenti que tout ce qui se passe en dehors de nous est un effet d’une cause qui se trouve en fait à l’intérieur de nous : notre réalité est le miroir parfait de notre pensée et de notre ressenti profond.

Et vous, quelle réalité créez-vous ?

Je vous souhaite une belle journée,
Ludovic

SAVOIR REPROGRAMMER son SUBCONSCIENT

Il y a quelques années, quand je devais intervenir lors des conventions annuelles de ma société devant une centaine de personnes, je répétais mon discours devant Valérie (ma femme) et les enfants, qui semblaient étonnés de voir leur père prononcer un discours aussi sérieux. Ils semblaient d’ailleurs totalement désintéressés et hermétiques à mes paroles.

Petit à petit, en travaillant sur moi, j’ai pris confiance et j’ai moins d’appréhension à parler en public. Il suffit d’avancer un pas à la fois en nourrissant des pensées opposées à nos appréhensions, en se répétant que nous pouvons le faire et que nous avons tout en nous pour y parvenir.

Le manque de confiance vient en grande partie de notre enfance. N’oublions pas de semer et d’arroser des graines de confiance chez nos proches et notamment chez nos enfants !

Le moment le plus propice pour reprogrammer le subconscient est le soir avant de s’endormir. En introduisant une pensée nous disant que nous pouvons accomplir tout ce que nous voulons, que nous sommes capables de réussir.

Et vous, avez-vous besoin de reprendre confiance en vous ?

Belle journée,
Ludovic

MANGEONS PLUS SAINEMENT !

Les sociétés agro-alimentaires nous poussent à consommer des aliments industrialisés, destinés non pas à notre bien-être mais à accroitre leurs propres profits ! Ces entreprises recherchent des aliments pouvant être fabriqués le plus économiquement possible et conservé le plus longtemps possible.

J’ai participé à ce système économique pendant longtemps, mais je considère aujourd’hui qu’il faut réagir !

La terre nous est prêtée et nous devons la respecter ! Pourtant, certains agriculteurs l’intoxiquent avec des engrais et pesticides utilisés pour produire de manière intensive. Cela ne durera pas longtemps : l’avenir est au retour des paysans qui fournissent des produits de qualité, de proximité, bio, et qui nous maintiennent en bonne santé.

Pour avoir plus d’énergie, la prise de conscience de nos mauvais comportements alimentaires pourra faire la différence. Avec quelle intention nous nourrissons-nous ? Pour remplir notre estomac, en conformité avec ce que l’industrie alimentaire nous propose, ou pour prendre soin de nous en nous alimentant de produits le plus naturel possible ? Il est peut-être temps de nous réveiller et de manger plus sainement.

Et vous, prenez-vous soin de vous en vous alimentant le plus sainement possible ?

Je vous souhaite une belle journée,
Ludovic

REGARDONS LA DOULEUR en face

Comment faire lorsque la souffrance est trop présente et qu’il n’y a plus de place pour autre chose ?

Le mécanisme est le même pour la douleur physique et pour la douleur morale. En nous centrant sur nos pensées douloureuses, nous leur donnons de l’importance et nous alimentons le mal. En cherchant à le combattre et à le repousser, nous finissons par en faire un monstre.

Lorsque j’étais au fond du trou au moment de mon dépôt de bilan, mon désespoir était total. J’avais la conviction que ma souffrance serait éternelle. Mais rien n’est permanent, ni la douleur ni la joie. Comme le disait ma grand-mère, qui était d’une grande sagesse : « Tout passe ». Et effectivement, quelques années plus tard, la blessure est totalement dépassée !

Même si la souffrance morale nous affecte, la première chose à faire est de l’accepter et de l’observer. Ensuite, nous pouvons pratiquer un exercice pour ne pas nous faire engloutir par les grandes douleurs. Les thérapeutes nous recommandent de placer notre souffle au centre de notre conscience et de faire comme si la respiration traversait la souffrance. Aussi, quand nous rencontrons de petites difficultés quotidiennes, il convient de ne pas bloquer notre souffle mais, au contraire, de prendre conscience de notre respiration, de notre corps, des sons qui nous entourent.

Lorsqu’on a connu une souffrance intense, les douleurs peuvent se calmer d’elles-mêmes. La vie semble alors s’adoucir, mais la cicatrice peut se rouvrir tant que nous n’avons pas réglé notre problème initial.

Êtes-vous prêt à regarder la douleur en face ?

Bonne journée à tous,
Ludovic

Êtes-vous accès sur le MANQUE ou l’ABONDANCE ?

L’une de mes relations avait introduit sa société en bourse en même temps que moi et avait cédé son entreprise quelques années plus tard environ cent millions d’euros. Cet homme n’a pas été plus heureux pour autant. Il était tourmenté par la peur de perdre de l’argent en bourse, ou de se faire escroquer ; il était constamment sur la réserve ; son angoisse et son stress rattachés à l’argent le privaient de tout le contentement qu’aurait dû lui apporter sa situation financière privilégiée !

Dans notre Univers de surabondance matérielle, nos pensées et nos conversations sont étonnamment axées sur le manque. J’ai longtemps constaté que ma première réflexion au réveil était : « Je n’ai pas bien dormi, je ne vais pas avoir assez de temps pour… ». Je passais mon temps à me plaindre, à m’angoisser au sujet du manque…

Et vous, êtes-vous accès sur le manque ou sur l’abondance ?

Je vous souhaite une bonne journée,
Ludovic

Arrivez-vous à sortir de votre AGITATION MENTALE ?

En ramenant notre conscience dans l’instant présent, en étant véritablement là où nous sommes, nous sortons de la folie de notre mental.

Nous sommes pleinement présents quand nous sommes totalement habités par notre action : nous pouvons notamment écouter quelqu’un sans faire de commentaire mental intérieur. Nos perceptions deviennent alors limpides et dépourvues de pensées.

Pourtant récemment, une demande de refinancement bancaire (d’un montant d’un million d’euros) m’a été refusée alors que je m’étais persuadé que la réponse allait être positive. Mon mental a commencé à se remettre en route (« Ce n’est pas normal, et comment je vais aider les autres, malgré ce refus de financement ?… ») et j’ai senti une grande lourdeur en moi ! Il m’a fallu plusieurs heures pour arrêter cette agitation, parvenir à respirer tranquillement et à me remettre en pleine conscience. Alors, j’ai réalisé le ridicule de la situation : d’une part, ce refus ne pénalisera pas nécessairement la renégociation avec les banques (il suffira que je les fasse attendre un peu) ; d’autre part, l’Univers a peut-être d’autres plans pour moi, que je ne perçois pas pour l’instant. Au moment où ces pensées me sont venues, un sourire est apparu sur mon visage. Ma frustration et ma lourdeur venaient de s’évaporer.

Et vous, arrivez-vous à sortir de votre agitation mentale ?

Bonne journée,
Ludovic

Comment obtenir un état d’esprit POSITIF ?

Nous focalisons souvent notre attention sur nos faiblesses et sur nos manques. Pour les autres ou pour moi-même, j’avais l’habitude de regarder ce que je pouvais améliorer plutôt que de considérer les qualités des personnes. Dans le même esprit, je faisais chaque soir l’inventaire de ce qui s’était mal déroulé dans la journée, plutôt que de m’attarder sur toutes les bonnes nouvelles qui m’étaient parvenues. Progressivement, j’ai changé ma croyance : je me suis centré uniquement sur les bons côtés de chaque jour.

Quand une expérience est désagréable, nous pouvons l’utiliser pour changer notre croyance. En changeant notre système de pensée, les événements similaires que nous vivrons à l’avenir seront alors vécus comme des expériences agréables. Par exemple, il y a encore quelques mois, le fait de prendre du temps pour écrire était pour moi une expérience désagréable, synonyme de perte de temps. J’ai changé cette croyance en considérant qu’au contraire, écrire des articles pour mon blog ou pour mon livre me procurait un sentiment de pleine réalisation et de joie. L’action de me mettre à écrire m’est désormais plaisante.

Et vous, un changement de croyance a-t-elle modifié votre expérience ?

Je vous souhaite une bonne journée,
Ludovic

CRÉONS UNE NOUVELLE RÉALITÉ

Certaines personnes avancent à juste titre que lorsqu’un événement horrible se produit, nous ne pouvons pas affirmer que tout est merveilleux. En effet, dire que les choses sont parfaites, c’est reconnaître qu’elles sont alignées sur ce qu’offre la vie à ce moment précis. Tout est parfait et a sa raison d’être, même si c’est horrible : malgré tout, il ressort toujours du positif (par exemple, après le tsunami de 2004 en Asie, une forte solidarité internationale s’est organisée en faveur des victimes). Comme me le disait ma grand-mère, qui était d’une grande sagesse : « Quelque chose de bon est sur le point d’arriver ». Ces paroles ont largement contribué à renforcer mon optimisme.

Nous pouvons donc observer que certains événements sont atroces, comme l’attentat qui a ensanglanté Nice en juillet 2016, et nous pouvons choisir de créer collectivement une autre réalité. Sur le plan individuel, c’est possible dès que nous changeons notre état d’esprit ; sur le plan collectif, c’est également possible lorsque la conscience collective change. Et chacun d’entre nous est un agent de ce changement.

La conscience collective est constituée de la somme des consciences individuelles. Le monde que nous vivons est le produit de la conscience collective : plus la conscience est élevée, plus le monde est équilibré et harmonieux.

Et vous, avez-vous changé votre état d’esprit pour créer une nouvelle réalité ?

Je vous souhaite une bonne journée,
Ludovic

Vivez-vous un amour SANS CONTREPARTIE ?

L’amour véritable est un amour sans attente et sans contrepartie. Dans l’amour égoïque – lié à l’égo, à l’inverse de l’amour véritable -, on recherche un état de bien-être superficiel, un état d’euphorie. On est attaché à l’autre. Je suis conscient que je suis encore loin du pur amour désintéressé, mais les choses évoluent progressivement…

Au début de ma relation de couple avec Valérie, je suivais l’agitation de mon petit moi. J’ai dû progressivement passer à plus de présence, plus de vigilance, plus d’ouverture et d’attention pour dépasser cet état de fait.

Au départ, j’étais attaché à ma nouvelle possession (une belle femme). Je ne pouvais tolérer de la perdre et je la jugeais : « elle n’est plus comme ceci, comme cela, elle m’a fait ceci, elle m’a fait cela… ».

Quand mes démons revenaient (l’attachement, l’ego, l’amour intéressé, la possession…), je commençais par prendre conscience de mon agitation mentale, par l’observer et par respirer profondément. Progressivement, le calme apparaissait et une paix remplie d’amour se faisait jour. Une méditation régulière permet en effet d’installer une paix durable.

Et vous, vivez-vous un amour sans attente et sans contrepartie ?

Je vous souhaite une belle journée,
Ludovic