S’ARRÊTER ET RESPIRER

Une fois que nous avons pris conscience de notre mécanisme de résistance, nous pouvons nous arrêter en devenant conscient de notre respiration.

J’ai donc commencé à pratiquer des respirations profondes en pensant à mes problèmes, en les acceptant mais sans chercher à les résoudre.

En me réfugiant dans ma respiration, dans l’instant présent, je trouvais comme un abri au milieu de la tempête. Les difficultés restaient présentes et inchangées, mais cet exercice me permettait de les observer et de prendre du recul.

Plutôt que de vouloir à tout prix changer la situation, j’ai commencé par changer ma réaction au problème. Et j’ai constaté que, bien souvent, en faisant confiance à ce qui va arriver, une solution finit par émerger du brouillard.

Et vous, prenez vous le temps de vous arrêter et de respirer ?

Je vous souhaite une agréable journée,
Ludovic

ACCEPTER L’INCERTITUDE

Nous tentons de limiter l’incertain dans nos vies. Nous cherchons à vérifier, à contrôler. Nous prenons de multiples précautions. Pourtant, il nous est impossible d’exercer une maîtrise totale sur notre existence. Et, en voulant à tout prix contrôler les événements, nous nous condamnons à vivre dans l’angoisse permanente.

C’est ce que j’ai fait pendant de nombreuses années, jusqu’à ce que j’accepte que je n’avais aucune certitude :

  • aucune certitude sur le plan professionnel ;
  • aucune certitude sur le plan familial ;
  • aucune certitude sur le plan matériel…

La seule certitude que j’avais était celle-ci : l’univers fait bien les choses et le meilleur finira par arriver.

Je dois avouer que j’ai eu le plus grand mal à renoncer à vouloir tout maîtriser, tout contrôler, tout comprendre et à accepter que je n’avais pas la solution à tout. Mais en limitant cette pression et en acceptant que la solution se trouve au-delà de ma compréhension, j’ai fait un pas important vers ma libération.

De la même manière, nous devons accepter que :

  • nous sommes dans l’incapacité de contrôler autrui (notre conjoint, nos enfants…) ;
  • nous ne pouvons pas non plus contrôler et planifier totalement notre vie professionnelle.

Aussi, les sages nous enseignent à faire de notre mieux, à faire confiance et à s’abandonner à la vie.

Et vous, acceptez-vous les incertitudes de la vie ?

Bonne journée,
Ludovic

DONNER pour le PLAISIR

La meilleure façon de donner est de le faire sans rien attendre en échange, en dehors du fait de faire plaisir. En effet, lorsque l’on consacre sa vie à aider les autres, il ne faut pas oublier qu’on le fait d’abord pour son plaisir, et qu’on n’a rien à attendre en plus. Dans le cas contraire, on s’épuise en quête de reconnaissance et on devient frustré et malheureux.

Quand j’ai lancé mon blog, je n’avais aucune autre attente que celle d’apporter mon expérience aux autres et de leur montrer que cette expérience peut profondément transformer leur vie en positif. Ce n’est que plus tard que j’ai appris qu’il existait des moyens de monétiser mon blog.

Et vous, donnez-vous pour le plaisir ?

Bonne journée,
Ludovic

Diminuer l’AGITATION de son mental

Quand je ne parviens pas à apaiser mon mental, je vais marcher ou courir dans la nature, et je prête attention à ce qui m’entoure : la sensation du sol sous mes pieds, le chant des oiseaux, le bruissement du vent dans les arbres, chacun de mes gestes, chacun de mes mouvements. Et cette attention me permet de sentir la vie qui circule en moi.

Mais malgré mes efforts, le petit moi revient constamment à la charge : il veut continuer à exister. Par exemple, pendant une réunion, un participant fait une grande démonstration et je ne peux m’empêcher de penser : « Il m’e****, avec ses airs de monsieur-je-sais-tout » ou encore lorsqu’un membre de la famille émet une réflexion sur notre aisance financière : « Pour qui se prend-il ? Il ne se rend pas compte du travail que j’ai fourni pour en arriver là, moi ! »…

Dans ce genre de cas, je constate dans un premier temps l’agitation mentale : les jugements qui fusent dans tous les sens, les comparaisons, les critiques. Je me contente alors de les regarder, de les observer.

Et vous, arrivez-vous à diminuer l’agitation de votre mental ?

Je vous souhaite une bonne journée,
Ludovic

Comment participer à la CRÉATION d’un MONDE NOUVEAU ?

Un monde meilleur est à faire naître. Quelle place allons-nous y prendre ? Avons-nous du temps à perdre en futilité ?

La raison de notre présence sur terre est de servir l’humanité pour créer un monde encore meilleur. Cela peut commencer par un regard bienveillant porté à l’autre.

Par exemple : un employé de poste me fait attendre. Je deviens furieux dans un premier temps, je le fusille du regard : « il m’énerve, je n’ai pas que cela à faire, moi ! ». Finalement, je me ressaisis, je lui envoie un grand sourire, avec une intention d’amour, et d’un seul coup, l’énergie se modifie : l’employé de poste devient à son tour souriant et aimable et les formalités sont effectuées de manière rapide, fluide, le tout se terminant par un grand sourire. Cet employé de poste a peut-être continué sa soirée avec sa famille dans cette même énergie positive.

En faisant le choix d’ouvrir mon cœur, j’ai participé à la création d’une énergie positive et je me suis fait un ami plutôt qu’un ennemi.

Chacun d’entre nous a la possibilité de rendre le monde qui nous entoure encore meilleur. Nous possédons le pouvoir de changer le monde dans lequel nous vivons.

Et vous, êtes-vous prêt à participer à la création d’un monde meilleur ?

Belle journée,
Ludovic

CÉLÉBRONS nos victoires

Nous faisons des erreurs, mais chacune d’entre elle porte le germe d’une réussite. À partir du moment où nous nous remettons en question, nous transformons l’échec en expérience pour poursuivre notre chemin.

Plusieurs années m’ont été nécessaires pour que je perçoive les bienfaits de mon dépôt de bilan : la succession d’erreurs que j’ai faites m’a permis de progresser et surtout de trouver réellement ma vocation et ma mission de vie. J’ai ainsi pris conscience que toutes les expériences que j’ai vécues depuis ma naissance m’ont permis d’être qui je suis aujourd’hui… et finalement, les choses sont parfaites…

Et lorsqu’un objectif est atteint, prenons le temps de célébrer cet événement comme il se doit…

Quand j’ai commencé à fêter toutes les petites choses que m’apportait la vie, celle-ci est devenue beaucoup plus lumineuse.

Dans mes échanges avec les autres, plutôt que de critiquer, de blâmer ou de me plaindre, j’apportais du positif, de la gratitude. J’ai accordé une place beaucoup plus importante à ce qui se déroulait positivement dans ma vie, à mes réussites plutôt qu’à mes échecs…

J’ai partagé cette pratique avec mes enfants en instaurant un rituel du soir : avant de se coucher, ils devaient me donner trois événements de la journée qui méritaient d’être célébrés. Cela leur permettait de partager des événements agréables de la journée et de s’endormir sur du positif.

Dans le domaine professionnel, j’ai pris l’habitude de commencer les réunions en faisant un tour de table des succès engendrés depuis la réunion précédente avant de passer en revue les problèmes à régler. Le fait de célébrer et de déclarer à haute voix des actions positives passées renforce le pouvoir de création à venir. De la même manière, mes réunions se terminent par des annonces positives concernant l’avenir, le fait d’annoncer des objectifs enthousiasmant permettant d’ouvrir le champ des possibilités.

Et vous, célébrez vous les victoires ?

Belle journée,
Ludovic

Détachons-nous du RÉSULTAT

Le détachement consiste à se détacher du résultat de nos actions pour nous centrer sur l’action elle-même.

Quand j’ai commencé à travailler cet aspect de la méditation, j’ai cherché à m’échapper de la souffrance, des difficultés. J’avais beaucoup plus de mal à me détacher de mes succès.

Il y a quelques années, seul le but m’intéressait et je ne vivais que pour l’atteinte de mes objectifs. Une fois l’objectif atteint, je passais immédiatement au suivant sans éprouver de plaisir et sans rien célébrer. Aujourd’hui, le chemin m’importe beaucoup plus que la réalisation de mon objectif final et je fais en sorte d’éprouver du plaisir dans mes actions, sans m’accrocher excessivement à la réussite. Je fais de mon mieux dans chacune de mes actions et je suis présent à toutes les expériences qui me construisent.

Et vous, êtes-vous prêt à vous détacher du résultat ?

Je vous souhaite une bonne journée,
Ludovic

ACCEPTER DE CHANGER

Pour réaliser notre projet de vie, il sera peut-être nécessaire de modifier certains comportements, certaines habitudes, certaines croyances limitantes. Par exemple, j’avais pris l’habitude de déléguer de nombreuses tâches opérationnelles. J’ai dû changer cet état d’esprit et m’investir plusieurs heures de suite pour la rédaction de mes livres. Cette discipline, qui peut paraître facile à certains, a constitué pour moi un grand changement de comportement et de paradigme.

Pour modifier nos vieilles habitudes et en créer de nouvelles, adaptées à nos nouveaux choix, des experts en neurosciences expliquent que nous devons répéter le nouveau comportement pendant 21 jours. À l’issue de cette période, le nouveau comportement sera ancré dans notre subconscient.

Christine Lewicki s’est par exemple lancé le challenge d’arrêter de râler pendant 21 jours consécutifs. Elle en a fait un livre best-seller : J’arrête de râler.

De mon côté, pour apprendre à méditer en pleine conscience en vingt-et-un jours, je suis passé par le programme numérique « Reconnexion » de François Lemay. Cette méthode invite chacun à imaginer un challenge qui lui permettra de s’améliorer, par exemple : 21 jours pour mieux célébrer la vie, 21 jours sans émettre de propos négatifs, 21 jours sans juger, 21 jours sans télévision…

Et vous, acceptez-vous de changer ?

Je vous souhaite une belle journée,
Ludovic

ARRÊTONS-NOUS UN PEU DE MANGER !

Enfant, lorsque j’étais malade, mes grands-parents m’ordonnaient : « Allez, mange, tu dois retrouver des forces ! ». J’ai découvert au contraire que, comme l’affirme Bernard Clavière : « Tout organisme malade devrait immédiatement être privé d’aliment, totalement, et ce jusqu’à amélioration de la condition. La fièvre est le signal clair, absolu, qu’il faut s’arrêter de manger. Elle nous indique que le corps est entré dans une phase de nettoyage tout à fait positive. Tout autre attitude serait imprudente et hypothèquerait notre santé à long terme. »

De même, les animaux cessent de s’alimenter lorsqu’ils sont malades : la perte de l’appétit est le réflexe que la nature utilise pour restaurer leur santé. En s’arrêtant de manger, l’organisme de l’animal retrouve un fonctionnement normal.

De mon côté, j’ai constaté qu’après avoir trop mangé, je n’étais pas bon à grand-chose, l’énergie dépensée pour digérer et assimiler ce que j’ai mangé étant d’autant plus grande que la nourriture est artificielle, industrielle, transformée. J’ai donc pris la décision de ne plus prendre entrée+plat+dessert au restaurant le midi, mais de me limiter à entrée+plat… sauf si le dessert est trop tentant !

Et vous, parvenez-vous à vous arrêter un peu de manger ?

Excellente journée,
Ludovic

Vivre le MOMENT PRÉSENT

Cesser de se battre et de résister amène aussi à être pleinement présent à tout ce qui est : à nous-mêmes, à nos paroles, à nos pensées, à notre environnement.

En tant qu’entrepreneur, j’ai longtemps fonctionné en me fixant des objectifs (ambitieux). Chaque début d’année, je dressais ma liste : le cours de bourse, le chiffre d’affaires, le résultat à tel niveau avant la fin de l’année à venir. Ou encore : acquérir tant de biens immobiliers, créer tant de nouveaux concepts…

J’étais dans le besoin obsessionnel d’atteindre ces objectifs, de réussir, et je ne voyais plus le beau coucher de soleil, la beauté de la nature qui m’était révélée. J’étais si pressé d’arriver au futur que le présent était devenu une étape obligée ; le stress me rongeait de l’intérieur. A peine commencé un rendez-vous, j’étais déjà pressé de passer au suivant… J’avais pris également l’habitude, dès qu’un objectif était atteint, de partir sur un nouveau projet sans prendre le temps de savourer l’instant, celui de la réussite…

Dans notre vie quotidienne, nous avons pourtant de nombreuses possibilités d’accorder notre totale attention à des tâches routinières pour qu’elles soient pleinement vécues. Par exemple, sous la douche, nous pouvons prendre conscience du jet d’eau sur notre peau ; en montant dans notre voiture, nous pouvons observer notre respiration ou le contact de nos mains sur le volant…

En étant pleinement présent, nous prenons aussi plaisir à l’action en cours, même si celle-ci ne nous passionne pas particulièrement.

La difficulté est de ne pas laisser nos pensées se diriger vers le passé ou le futur.

Et vous, parvenez-vous à vivre le moment présent ?

Je vous souhaite une agréable journée,
Ludovic