ARRÊTONS-NOUS UN PEU DE MANGER !

Enfant, lorsque j’étais malade, mes grands-parents m’ordonnaient : « Allez, mange, tu dois retrouver des forces ! ». J’ai découvert au contraire que, comme l’affirme Bernard Clavière : « Tout organisme malade devrait immédiatement être privé d’aliment, totalement, et ce jusqu’à amélioration de la condition. La fièvre est le signal clair, absolu, qu’il faut s’arrêter de manger. Elle nous indique que le corps est entré dans une phase de nettoyage tout à fait positive. Tout autre attitude serait imprudente et hypothèquerait notre santé à long terme. »

De même, les animaux cessent de s’alimenter lorsqu’ils sont malades : la perte de l’appétit est le réflexe que la nature utilise pour restaurer leur santé. En s’arrêtant de manger, l’organisme de l’animal retrouve un fonctionnement normal.

De mon côté, j’ai constaté qu’après avoir trop mangé, je n’étais pas bon à grand-chose, l’énergie dépensée pour digérer et assimiler ce que j’ai mangé étant d’autant plus grande que la nourriture est artificielle, industrielle, transformée. J’ai donc pris la décision de ne plus prendre entrée+plat+dessert au restaurant le midi, mais de me limiter à entrée+plat… sauf si le dessert est trop tentant !

Et vous, parvenez-vous à vous arrêter un peu de manger ?

Excellente journée,
Ludovic

Vivre le MOMENT PRÉSENT

Cesser de se battre et de résister amène aussi à être pleinement présent à tout ce qui est : à nous-mêmes, à nos paroles, à nos pensées, à notre environnement.

En tant qu’entrepreneur, j’ai longtemps fonctionné en me fixant des objectifs (ambitieux). Chaque début d’année, je dressais ma liste : le cours de bourse, le chiffre d’affaires, le résultat à tel niveau avant la fin de l’année à venir. Ou encore : acquérir tant de biens immobiliers, créer tant de nouveaux concepts…

J’étais dans le besoin obsessionnel d’atteindre ces objectifs, de réussir, et je ne voyais plus le beau coucher de soleil, la beauté de la nature qui m’était révélée. J’étais si pressé d’arriver au futur que le présent était devenu une étape obligée ; le stress me rongeait de l’intérieur. A peine commencé un rendez-vous, j’étais déjà pressé de passer au suivant… J’avais pris également l’habitude, dès qu’un objectif était atteint, de partir sur un nouveau projet sans prendre le temps de savourer l’instant, celui de la réussite…

Dans notre vie quotidienne, nous avons pourtant de nombreuses possibilités d’accorder notre totale attention à des tâches routinières pour qu’elles soient pleinement vécues. Par exemple, sous la douche, nous pouvons prendre conscience du jet d’eau sur notre peau ; en montant dans notre voiture, nous pouvons observer notre respiration ou le contact de nos mains sur le volant…

En étant pleinement présent, nous prenons aussi plaisir à l’action en cours, même si celle-ci ne nous passionne pas particulièrement.

La difficulté est de ne pas laisser nos pensées se diriger vers le passé ou le futur.

Et vous, parvenez-vous à vivre le moment présent ?

Je vous souhaite une agréable journée,
Ludovic

Entretenez-vous la flamme de l’amour AU QUOTIDIEN ?

Plusieurs petits détails peuvent entretenir l’amour au quotidien :
– Savoir se faire des compliments : dire comme un repas est bon, ou comme le jardin est bien entretenu…
– Remarquer le progrès de chacun : « j’apprécie ta patience », « j’admire tes talents de décoratrice »…
– Changer les habitudes, varier les actes, chercher à étonner et à surprendre l’autre, éviter de rentrer dans la routine quotidienne.

Mais pour que le couple fonctionne bien, il n’y a surtout rien à faire : il suffit simplement d’être nous-mêmes, d’être qui nous sommes véritablement sans y mettre d’artifice et sans jouer de rôle particulier.

Et vous, entretenez-vous la flamme de l’amour au quotidien ?

Bonne journée,
Ludovic

Exprimons nos BESOINS et nos ÉMOTIONS

L’enfant ne se soucie pas des apparences : le regard de l’autre lui est indifférent. En retrouvant cette simplicité, nous arrêtons de nous soucier du qu’en-dira-t-on.

L’enfant vit simplement les choses et reste lui-même quand il exprime un besoin. Il dit ce qu’il ressent, au moment où il le ressent. En retrouvant cette spontanéité, nous exprimons nos joies et nos tristesses immédiatement. L’expression de nos peines, en particulier, évite que le ressentiment et le ressassement ne s’installent.

Et vous, avez-vous retrouvé la spontanéité du petit enfant ?

Je vous souhaite une belle journée,
Ludovic

ÉCOUTONS LES SIGNES et les synchronicités

Printemps 2009, le lendemain de l’acquisition d’une usine de 180 salariés en province (qui me mènera devant le tribunal après sa vente). Un puissant lumbago me fait souffrir de manière aigue. Sur le moment, je ne fais pas attention au signe, qui était : « alerte, tu n’es pas sur ton chemin, corrige le tir… ».

En effet, l’acquisition de cette unité de production a été le déclencheur des difficultés de mon groupe… Mon mal de dos aurait pu :

– me permettre de prendre conscience que je n’étais pas sur le bon chemin ;
– me permettre d’opérer un changement.

Depuis cette expérience, il m’est arrivé plusieurs fois de souffrir d’un lumbago. J’ai systématiquement recherché le message caché derrière cette douleur, ce qui m’a permis de corriger et de poser des actions rectificatives. Lorsqu’un point en particulier nous fait nous poser des questions, la réponse nous vient souvent de l’extérieur : le titre d’un article, une information à la télévision, une publicité dans le métro…

En ayant l’esprit ouvert et réceptif au monde qui nous entoure, des réponses nous arrivent, des signes se manifestent. Si nous ne comprenons pas le sens de la synchronicité, nous pouvons demander à notre intuition : « quel est le message, qu’est-ce que cette coïncidence signifie pour moi ? » et souvent les réponses nous sont apportées pendant la journée…

Et vous, êtes-vous attentifs aux signes de l’univers ?

Je vous souhaite une belle journée,
Ludovic

Comment participer à la CRÉATION d’un MONDE NOUVEAU ?

Un monde meilleur est à faire naître. Quelle place allons-nous y prendre ? Avons-nous du temps à perdre en futilité ?

La raison de notre présence sur terre est de servir l’humanité pour créer un monde encore meilleur. Cela peut commencer par un regard bienveillant porté à l’autre.

Par exemple : un employé de poste me fait attendre. Je deviens furieux dans un premier temps, je le fusille du regard : « il m’énerve, je n’ai pas que cela à faire, moi ! ». Finalement, je me ressaisis, je lui envoie un grand sourire, avec une intention d’amour, et d’un seul coup, l’énergie se modifie : l’employé de poste devient à son tour souriant et aimable et les formalités sont effectuées de manière rapide, fluide, le tout se terminant par un grand sourire. Cet employé de poste a peut-être continué sa soirée avec sa famille dans cette même énergie positive.

En faisant le choix d’ouvrir mon cœur, j’ai participé à la création d’une énergie positive et je me suis fait un ami plutôt qu’un ennemi.

Chacun d’entre nous a la possibilité de rendre le monde qui nous entoure encore meilleur. Nous possédons le pouvoir de changer le monde dans lequel nous vivons.

Et vous, êtes-vous prêt à participer à la création d’un monde meilleur ?

Belle journée,
Ludovic

CÉLÉBRONS nos victoires

Nous faisons des erreurs, mais chacune d’entre elle porte le germe d’une réussite. À partir du moment où nous nous remettons en question, nous transformons l’échec en expérience pour poursuivre notre chemin.

Plusieurs années m’ont été nécessaires pour que je perçoive les bienfaits de mon dépôt de bilan : la succession d’erreurs que j’ai faites m’a permis de progresser et surtout de trouver réellement ma vocation et ma mission de vie. J’ai ainsi pris conscience que toutes les expériences que j’ai vécues depuis ma naissance m’ont permis d’être qui je suis aujourd’hui… et finalement, les choses sont parfaites…

Et lorsqu’un objectif est atteint, prenons le temps de célébrer cet événement comme il se doit…

Quand j’ai commencé à fêter toutes les petites choses que m’apportait la vie, celle-ci est devenue beaucoup plus lumineuse.

Dans mes échanges avec les autres, plutôt que de critiquer, de blâmer ou de me plaindre, j’apportais du positif, de la gratitude. J’ai accordé une place beaucoup plus importante à ce qui se déroulait positivement dans ma vie, à mes réussites plutôt qu’à mes échecs…

J’ai partagé cette pratique avec mes enfants en instaurant un rituel du soir : avant de se coucher, ils devaient me donner trois événements de la journée qui méritaient d’être célébrés. Cela leur permettait de partager des événements agréables de la journée et de s’endormir sur du positif.

Dans le domaine professionnel, j’ai pris l’habitude de commencer les réunions en faisant un tour de table des succès engendrés depuis la réunion précédente avant de passer en revue les problèmes à régler. Le fait de célébrer et de déclarer à haute voix des actions positives passées renforce le pouvoir de création à venir. De la même manière, mes réunions se terminent par des annonces positives concernant l’avenir, le fait d’annoncer des objectifs enthousiasmant permettant d’ouvrir le champ des possibilités.

Et vous, célébrez vous les victoires ?

Belle journée,
Ludovic

Détachons-nous du RÉSULTAT

Le détachement consiste à se détacher du résultat de nos actions pour nous centrer sur l’action elle-même.

Quand j’ai commencé à travailler cet aspect de la méditation, j’ai cherché à m’échapper de la souffrance, des difficultés. J’avais beaucoup plus de mal à me détacher de mes succès.

Il y a quelques années, seul le but m’intéressait et je ne vivais que pour l’atteinte de mes objectifs. Une fois l’objectif atteint, je passais immédiatement au suivant sans éprouver de plaisir et sans rien célébrer. Aujourd’hui, le chemin m’importe beaucoup plus que la réalisation de mon objectif final et je fais en sorte d’éprouver du plaisir dans mes actions, sans m’accrocher excessivement à la réussite. Je fais de mon mieux dans chacune de mes actions et je suis présent à toutes les expériences qui me construisent.

Et vous, êtes-vous prêt à vous détacher du résultat ?

Je vous souhaite une bonne journée,
Ludovic

Parvenez-vous à PRENDRE DU RECUL sur votre vie ?

En prenant du recul sur ma vie professionnelle, j’ai compris que j’étais parti sur un mauvais chemin, aussi bien sur le plan professionnel que personnel.

J’étais parti dans une véritable frénésie de développement : créer de nouvelles entreprises, en racheter d’autres, rechercher la forte croissance à tout prix…

L’adrénaline que me procurait cette course à la performance me poussait à en vouloir toujours davantage. Mais j’étais en train de perdre mon âme !

Je commençais à oublier l’importance du socle familial. Je passais de moins en moins de temps avec ma femme et mes enfants. Jusqu’à ce que ma fille cadette, du haut de ses douze ans, me lance avec son franc-parler habituel : « De toute manière, Papa, même quand tu es à la maison, tu n’es pas présent avec nous. » En effet, grâce à une bonne organisation de travail, je m’efforçais d’être présent chaque soir à la maison, mais mon esprit était davantage préoccupé par mes entreprises ou par mes projets : je n’étais pas réellement disponible pour ma famille.

J’ai ainsi commencé à prendre conscience que quelque chose dysfonctionnait chez moi.

Je ne m’accordais plus de bon temps et j’en oubliais la vraie valeur des choses, comme le plaisir de se promener au bord de la mer ou le charme d’un coucher de soleil… Je ne prenais plus aucun instant pour moi, pour réfléchir au sens de ma vie et à ma raison d’être sur terre.

Et vous, parvenez-vous à prendre du recul sur votre vie ?

Je vous souhaite une bonne journée,
Ludovic

Vivez-vous vos VALEURS ?

Pascal Spiler conseille de prendre conscience de l’observateur en nous, qui se contente d’observer, qui ne juge pas, ne commente pas, pour qui les choses ne sont ni bonnes ni mauvaises. L’auteur précise que « pour accéder à cette présence tranquille, derrière l’écran de vos pensées, inutile de vous isoler au milieu du désert, le moyen le plus efficace est sans aucun doute la pratique régulière de la méditation. » Au contact de l’observateur en nous, nous pourrons plus facilement découvrir le sens de notre mission.

Lorsque celle-ci ne m’apparaissait pas clairement, j’ai pratiqué un autre exercice proposé par Pascal Spiler : « le moyen le plus simple consiste à déterminer vos valeurs et à les faire vivre. Qu’est-ce qui est important à vos yeux ? Quel monde souhaitez-vous co-élaborer ? »

En ce qui me concerne, je voulais un monde plus juste, plus équitable, plus harmonieux, plus pacifique. J’ai donc tenté de faire vivre au quotidien mes valeurs de respect, de bienveillance, d’humanité, de justice, de générosité…

Et vous, vivez-vous vos valeurs ?

Bonne journée,
Ludovic