LA NON-RÉACTION À UN PROBLÈME ouvre toutes les POSSIBILITÉS

J’étais devenu le champion en matière de réaction face à un problème. Pour évacuer la difficulté, je faisais en sorte de trouver rapidement une solution pour ne plus avoir à subir le problème !

J’ai en effet été programmé depuis mon plus jeune âge à réagir à une situation et à y apporter une réponse immédiate. Mes collaborateurs avaient ainsi pris l’habitude que je réponde tout de suite à leurs sollicitations. Si je ne répondais pas suffisamment rapidement, j’étais un patron « pas très réactif » !

J’ai fini par comprendre ce que je devais faire : rien ! Plutôt que de lutter contre la situation, je devais l’accepter sans la juger.

Selon Pascal Spiler, « dans l’espace de non-action, vous accédez au champ d’infinies potentialités, alors qu’en décidant d’agir, vous réduisez les possibilités à une seule. » En refusant de lutter contre les événements, nous nous plaçons dans le flot de la vie. Il ne s’agit pas de remonter le courant mais au contraire de se laisser porter.

Maintenant, lorsqu’un de mes collaborateurs me sollicite pour résoudre un problème, je prends un temps d’écoute, de ressenti, je reste présent à la difficulté, ouvert à toutes les possibilités… Alors, sereinement, la réponse finit par émerger…

Et vous, parvenez-vous à ne pas prendre de décision hâtive face à un problème ?

Je vous souhaite une agréable journée,
Ludovic

J’ai décidé de QUITTER MA VIE DE COMMERCIAL en grande entreprise POUR ME RECONNECTER À MOI-MÊME

Accepter sa sensibilité et en faire une force

Alexandre Daval a décidé de changer de vie pour vivre et ressentir les choses.

Il a accepté sa sensibilité et l’utilise comme un point de départ à toute construction. Aujourd’hui, il incarne beaucoup plus sa vie et met en oeuvre des choses qui lui correspondent.

« A partir du moment où l’on a une posture différente, où l’on se rapproche de qui on est, le hasard fait que l’on croise les gens qui rentrent en résonance. »

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Avez-vous défini vos PRIORITÉS afin vous ÉPANOUIR PLEINEMENT ?

Une histoire particulièrement riche d’enseignements m’a été racontée un jour : la métaphore du vase et des gros cailloux.

Un jour, un vieux professeur d’une école prestigieuse fut engagé pour donner une formation sur l’organisation efficace de son temps à un groupe d’une quinzaine de dirigeants de compagnies nord-américaines. Ce cours constituait l’un des cinq ateliers de leur journée de formation, et le professeur n’avait donc qu’une heure pour « passer son message ». Debout, devant ce groupe d’élite prêt à noter tout ce que l’expert allait enseigner, le vieux professeur les regarda un par un, lentement, puis leur dit : « Nous allons réaliser une expérience ».

De sous la table qui le séparait de ses apprenants, il sortit un immense pot de verre de plus de quatre litres qu’il posa délicatement en face de lui. Il sortit ensuite une douzaine de cailloux, à peu près gros comme des balles de tennis, et les plaça délicatement un par un dans le grand pot. Lorsque celui-ci fut rempli jusqu’au bord et qu’il fut impossible d’y ajouter un caillou, l’enseignant leva lentement les yeux vers ses étudiants et leur demanda : « Est-ce que ce pot est plein ? ». Tous répondirent : « Oui ! ». Il attendit quelques secondes et ajouta : « Vraiment ? ».

Alors il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s’infiltrèrent entre les cailloux jusqu’au fond du pot. Le vieux professeur leva à nouveau les yeux vers l’auditoire et demanda : « Est-ce que ce pot est plein ? ». Cette fois, ses brillants étudiants commençaient à comprendre son manège. L’un d’eux répondit :

« Probablement pas ! »

– Bien ! », répondit le vieux professeur.

Il se pencha à nouveau et cette fois sortit de sous la table un seau de sable. Il versa le sable dans le pot. Il emplit les espaces entre les gros cailloux et le gravier. Encore une fois, le vénérable enseignant demanda : « Est-ce que ce pot est plein ? ». Cette fois, sans hésiter et en cœur, les brillants élèves répondirent :

« Non !

– Bien ! », répondit le professeur.

Et comme s’y attendaient ses prestigieux élèves, il prit le pichet d’eau sur la table et remplit le pot jusqu’à ras bord. Le vieux professeur leva alors les yeux vers son groupe et demanda :

« Quelle grande vérité nous démontre cette expérience ? »

Pas fou, le plus audacieux de la classe, songeant au sujet de ce cours, répondit :

« Cela démontre que, même lorsqu’on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire.

– Non, répondit le vieux prof, ce n’est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante : si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer par la suite. »

Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience de l’évidence de ces propos. Le vieux professeur leur dit alors :

« Quels sont les gros cailloux dans votre vie ? votre santé ? votre famille ? vos amis ? réaliser vos rêves ? faire ce que vous aimez ? apprendre ? défendre une cause ? vous relaxer ? prendre le temps ou tout autre chose ? Ce qu’il faut retenir, c’est l’importance de mettre ces gros cailloux en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas la réussir… Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n’aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie. Alors n’oubliez pas de vous poser à vous-mêmes la question : quels sont les gros cailloux dans ma vie ? Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot. »

D’un geste amical de la main, le vieux professeur salua lentement son auditoire et quitta la salle…

Pour ma part, j’ai constaté que, pour chaque être humain, les plus gros cailloux étaient le fait de s’épanouir personnellement et professionnellement, d’accéder au bonheur et à la joie de vivre.

Et vous, avez-vous défini vos priorités afin vous épanouir pleinement ?

Je vous souhaite une bonne journée,
Ludovic

RALENTISSEZ LE RYTHME

J’ai compris récemment que la pression, la volonté d’aller toujours plus vite étaient une pathologie liée à des manques de mon enfance… et j’ai commencé à ralentir le débit de ma voix, à me poser, à ressentir le langage non-verbal.

Le rythme que nous menons nous épuise, nous rend nerveux et malheureux. Notre corps et notre esprit sont au contraire faits pour vivre à un rythme plus lent. En apprenant à ralentir, nous devenons plus heureux, plus efficaces, et plus productifs.

J’ai donc progressivement appris à arrêter de disperser mon attention dans plusieurs directions différentes en même temps : j’ai appris à me focaliser sur un point à la fois en commençant par de petites choses, comme être pleinement présent à une conversation. J’ai appris à me concentrer sur une marche en pleine nature, par exemple, là aussi en étant totalement présent.

Chaque matin, je pratique pendant cinq à dix minutes une technique simple de méditation en me concentrant sur ma respiration, en sentant mes poumons se remplir et se vider. J’ai également appris à respirer lentement et de façon consciente, ce qui m’as permis de percevoir les tensions et les émotions qui m’habitaient. Mon entrainement quotidien a consisté à ralentir constamment au lieu d’accélérer.

Et vous, avez-vous ralenti votre rythme ?

Je vous souhaite une bonne journée,
Ludovic

Vous jugez-vous SÉVÈREMENT ?

L’important n’est pas ce qui nous arrive, mais la manière dont nous y réagissons.

Il m’arrivait de commettre des maladresses, comme renverser un verre d’eau d’un geste un peu nerveux. Systématiquement, je me jugeais sévèrement pour cela, et il me fallait ensuite plusieurs minutes pour me reprendre. Aujourd’hui, même s’il m’arrive encore d’être maladroit, je suis moins sévère envers moi-même, j’observe ma maladresse, je l’accepte, j’en souris et je passe à autre chose.

C’est nous-mêmes qui devons changer en priorité, et non les autres. En vivant sans jugement, les mêmes événements arrivent, mais ils sont vécus différemment. Lorsque l’on se juge soi-même, on prête le flanc au jugement des autres. J’ai ainsi pris conscience que c’est en me jugeant sévèrement que je me rendais très sensible au même jugement émanant des autres, que la moindre de leurs critiques me touchait profondément. En comprenant cela, j’ai réalisé qu’en arrêtant de me juger, les jugements des autres ne m’atteindront plus.

Et vous, vous arrive t’il de vous juger sévèrement ?

Belle journée,
Ludovic