POURQUOI s’en remettre à L’UNIVERS ?

Je suis dans l’avion de retour d’Afrique, et je lis un chapitre du philosophe Alexandre Jollien traitant de l’abandon : « S’abandonner, ce n’est pas se jeter dans le danger ni baisser la garde, c’est plutôt se demander ici et maintenant : que faire ? L’impuissance m’a soudain guéri et le stress a disparu. Et j’ai même commencé à cesser de regarder ma montre et à profiter. »

À la lecture de ces phrases, je médite sur l’abandon. Après tout, dans l’avion, je suis contraint de m’abandonner aux mains des pilotes… et je décide d’arrêter de m’inquiéter et de me mettre sous tension concernant la cession de plusieurs de mes immeubles. Je demande à l’Univers d’être bienveillant et de s’occuper pour moi de ces ventes. Je fixe le cap (la cession de mes immeubles), l’Univers s’occupe de l’intendance et je lâche prise !

Je peux ainsi m’occuper « ici et maintenant » de mes nouveaux projets, dont la mise en place des « inspirations du jour » pour aider les personnes à transformer leur vie un jour après l’autre.

Le summum de l’abandon est atteint par certains êtres qui s’abandonnent totalement au plan supérieur, y compris concernant leur propre mort. Je me souviens par exemple d’un échange avec un maître balinais au sujet de la mort : il n’appréhendait absolument pas sa propre fin et me racontait s’être promené au bord d’un volcan en éruption. Quand je lui ai dit que cela pouvait être dangereux, il m’a simplement répondu : « Quand ce sera mon heure, ce sera mon heure… ».

De vôtre côté, avez-vous vécu des expériences où vous vous êtes totalement abandonné à la vie ?

Je vous souhaite une excellente journée,
Ludovic