Intolérances et allergies – Que dit la NATUROPATHIE ? (partie 6/6)

Plus d’un Français sur trois souffre d’allergie et près d’un sur deux d’intolérance alimentaire. Ce chiffre aurait doublé au cours des quinze dernières années. Quelles en sont les causes et comment pouvons-nous agir en dehors des traitements symptomatiques proposés par la médecine classique ?

Nous avons vu samedi dernier, la cinquième partie de cet article afin de revoir notre mode de vie pour limiter ces allergies.

Récapitulatif des points à éviter ou à privilégier en traitement et en prévention des intolérances et allergies :

À ÉVITER : les aliments raffinés, chimiques, riches en sucres. La surconsommation de produits laitiers.
Manger rapidement (mauvaise digestion).
PRIVILÉGIER : les aliments complets ou semi­‐complets (riches en fibres), bio, les fruits et légumes locaux (à maturité), de saison et frais (consommés rapidement après récolte), chaque jour.

À ÉVITER : manger rapidement (mauvaise digestion).
PRIVILÉGIER : bien mastiquer.

À ÉVITER : les graisses animales (viande rouge, viande de porc, charcuterie, fromages) et les gras trans (fritures, viennoiseries, huiles hydrogénées).
PRIVILÉGIER : les poissons gras (maquereaux, sardines, anchois, saumons bio…) 3 fois par semaine. Les huiles vierges bio riches en oméga-‐3 (colza, noix, lin, chanvre).

À ÉVITER : la prise régulière de médicaments.
PRIVILÉGIER : favoriser une médecine naturelle préventive (naturopathie, médecine nutritionnelle…).

À ÉVITER : Le tabac, le tabagisme passif, les atmosphères polluées.
PRIVILÉGIER : s’aérer régulièrement, pratiquer une activité physique.

À ÉVITER : les aliments générant une intolérance (lait, œufs de poule, froment, gluten).
PRIVILÉGIER : réparer les muqueuses intestinales et/ou respiratoires avec de la glutamine, des probiotiques.

À ÉVITER pour les bébés : un allaitement artificiel, une diversification alimentaire prématurée, des ambiances trop aseptisées, des survaccinations.
PRIVILÉGIER : un allaitement maternel idéalement jusqu’à 6 mois, une diversification alimentaire en protéines potentiellement allergisantes le plus tard possible (1 an, et 2-­‐3 ans si l’un des parents est allergique).

Traiter les causes et non les symptômes

La recrudescence des allergies sous différentes formes et des intolérances alimentaires touchant une population de plus en plus jeune est la signature d’une société mal nourrie, stressée et vivant dans un environnement de plus en plus pollué. La médecine conventionnelle propose une réponse symptomatique s’attachant à bloquer la réponse immunitaire et inflammatoire à travers des molécules aux propriétés antihistaminiques et anti-inflammatoires.

Une alternative est possible : pratiquer une médecine reposant sur la santé, telle que la naturopathie ou la médecine nutritionnelle et fonctionnelle, afin de proposer des solutions qui s’attaquent aux causes et non aux symptômes. Cette voie, moins lucrative pour l’industrie pharmaceutique, est assurément prometteuse pour agir sur ces pathologies chroniques mais passe obligatoirement par une réforme de l’alimentation.

Relire les 6 parties de cet article

1. Généralités sur les intolérances et les allergies
2. Les intolérances alimentaires
3. Allergies et système immunitaire
4. Causes des allergies
5. Un mode de vie à revoir
6. Récapitulatif (article de la présente page, ci-dessus)

Alain HUOT

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